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FPS

CSP Engine, moteur 3D pour petits FPS


Vous n'avez probablement jamais entendu parler de CSP Engine, un moteur de rendu pour animation de FPS, développé en Blitz Basic. Bien qu'ancien, il est resté très confidentiel.  Depuis dix ans ses programmeurs (allemands) poursuivent leur petit bonhomme de chemin, en livrant, à intervalle régulier, une amélioration du moteur 3D et une petite démo supplémentaire, un peu plus sophistiquée que la précédente.  Mais personne d'autre ne s'est emparé de CSP Engine pour développer des jeux car, il faut bien le dire, il persiste à avoir 10 à 15 ans de retard sur les produits du commerce. Même aujourd'hui il reste inférieur au moteur de Quake 3, librement accessible depuis 2005. C'est un travail d'amateurs. Mais d'amateurs brillants, animés par l'esprit vif du logiciel libre et gratuit. Et, aussi retardataire qu'il soit, CSP Engine à donné vie à quelques petits jeux agréables, qui ont fait le tour du monde. Ci-dessous, les 4 derniers...


Titre

Genre

Plateformes

Note

 

To be or not to be
If it moves - shoot!
The spear of destiny
The Blob Conspiracy

FPS / Aventure

Windows

**
*
*
*

 


Les démos de CSP Engine

Les cinq premières démos sont très anciennes et ne fonctionnent pas avec Vista et Seven, même en mode de compatibilité. La toute première a disparue, même sur le site de CSP Engine. Les autres s'appellent : «Operation Enduring Pretzel», «The secret of manes», «Twilight of the gods» et «Broccoli never dies». Ce sont de petites histoires très courtes, sans possibilité de sauvegarde, dont on vient à bout en ½ heure au maximum. Elles sont trop limitées pour être sélectionnées pour ce site.
Les différentes démos de CSP Engine doivent être considérées comme un tout, chaque épisode étant  une nouvelle étape dans la lutte contre la secte des «Illuminati», un groupement de fanatiques chrétiens, tendance néonazis. Ca ne vous rappelle rien?
Dommage que les auteurs n'aient pas jugé utile de regrouper tous les épisodes dans un unique programme, ce qui semble pourtant l'esprit vers laquelle conduit la série...
Vous serez peut-être étonné de constater que votre personnage a une voix de femme. L'agent Wild, que vous incarnez dans les premiers épisodes, est en effet de sexe féminin. La progression se fait finalement davantage comme dans un jeu d'aventure que comme dans un FPS. Il faut bien sûr ramasser les armes et les munitions afin d'éliminer les bots, et les kits de soins pour restaurer ses points de vie. Mais les adversaires sont finalement assez peu nombreux et la recherche des moyens pour accéder aux lieux fermés ou cachés compte au moins autant. Ce n'est pas pour nous déplaire.

 
 

To be or not to be


La 6eme démo, «To be or not to be», date de 2005 et fonctionne avec Vista et Seven. Elle représente, par rapport aux précédentes, un saut tant qualitatif que quantitatif.


Qualitativement, nous avons tout d'abord un rendu d'une vaste superficie extérieure, en l’occurrence l'enceinte d'une base militaire, ce qui n'était pas possible précédemment. Jusqu'ici, CSP Engine s'était cantonné dans l'affichage d'espaces confinés à l'intérieur de bâtiments et les espaces extérieurs n'étaient que des lieux de transition de faible taille, destinés à être quittés au plus vite. Le résultat est très correct, avec notamment une excellente gestion des lointains. Beaucoup de petites possibilités se sont ajoutées comme l'activation d'ascenseurs. On déplore par contre l'absence d'évolution du gameplay en général et de l'IA en particulier. Les bots sont toujours aussi stupides, courent dans tous les sens, font n'importe quoi mais restent durs à abattre.

Quantitativement, nous avons pour la première fois une carte assez vaste pour nous occuper un bon moment. Elle est en quelque sorte en deux parties. La première est une grande enceinte abritant une  base militaire, l'action se déroulant essentiellement à l'air libre. La seconde partie a lieu à l’intérieur du grand bâtiment central, qui comporte plusieurs étages et de nombreuses pièces.

 
 


Ce que j'en pense


Comme presque toujours, il s'agit de trouver des documents et de les voler aux activistes néonazis qui se cachent ici. Les armes disponibles sont les mêmes que celles des autres épisodes : pistolet automatique, pistolets mitrailleurs Mac 11 ou MP5, mitrailleuse rotative mini Gatling... S'y ajoute le C4, explosif qui vous servira à faire sauter un mur pour ouvrir un passage. Il n'y a toujours aucun système de sauvegarde...


Sauf que cette fois c'est un peu plus embêtant car l'épisode a plus d'ampleur que les précédents. Etre obligé d'interrompre une partie est aussi ennuyeux que de devoir tout recommencer depuis le début après avoir été éliminé ! Notez que vous pouvez quand même sauter la vidéo d'introduction, longue, bavarde et en anglais, en appuyant avec insistance sur «Esc».

Installation

Décompresser l'archive dans un dossier et lancer le fichier «engine.exe». Vous disposez aussi d'un petit utilitaire, accessible en lançant le fichier «ScreenSettings.bat», avec lequel vous pouvez changer la résolution d'écran et la profondeur de couleur. D'ici aussi vous pouvez choisir entre un affichage plein écran et fenêtré.

Utilisation

L'utilisation du jeu est des plus classiques. Les armes sont accessibles depuis les touches numériques du clavier, un clic gauche de la souris permet de tirer, un clic droit de se saisir d'un objet (sur lequel on pointe son arme), d'ouvrir une porte ou d'activer un mécanisme. «Shift» permet de s'accroupir et «Return» de sauter. Ces touches, peu conventionnelles, peuvent être changées depuis de menu d'options mais vous ne pourrez pas prendre le classique «C» pour vous accroupir, utilisée pour l'accès à la console.

Le menu d'options ne contient que peu de choix. Au niveau des graphismes, essayer éventuellement des options décochés par défaut. Pour moi, "Gloom FX" n'était pas concluant, mais l'effet dépend des cartes graphiques...

Un peu d'aide ?

La première partie du jeu se déroule dans un vaste espace ouvert, ce qui rompt avec la linéarité habituelle des démos de CSP Engine. L'inconvénient est qu'on a un peu de mal à se repérer, raison pour laquelle j'ai fait une petite carte, à la main. Elle est rustique mais elle devrait vous être utile...
Sur la carte, «M» signifie munition, «A» arme, «C» clef, « Ex » explosifs et «+» kit de soins. Une fois à l'intérieur du bâtiment central (il vous faudra trouver le moyen d'y accéder), une carte n'est plus vraiment nécessaire.


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Note : **

 

If it moves – shoot!

Les noms des petits FPS de CSP Engine sont toujours un peu étrange. Celui de cette 7ème démo ne fait pas exception. Ici, l'agent Wild doit pénétrer dans la base des adversaires, mettre la main sur des dossiers secrets les concernant et vous enfuir. Rien que de tès habituel.


Ce que j'en pense

Cet épisode date de 2006 et certains éléments ont progressé par rapport au précédent. La gestion des bots semble s'être légèrement peu amélioré. Leurs déplacements sont un petit peu moins désordonnés et incohérents, mais on ne peut pas encore parler d'intelligence, loin de là. Par contre, les points d'impact sur les corps ont désormais une incidence sur l'efficacité de vos armes. Tirez dans l'abdomen est peu efficace, d'autant plus que vos adversaires ont des gilets pare-balles. Par contre, une seule balle permet de les tuer, si vous les atteignez à la tête.
C'est sur le level design qu'on a les plus belles surprises. Les textures des décors sont plus riches et plus nombreuses, les couleurs plus variées. Certains lieux ont vraiment de l'éclat...

 
 

L’interaction avec l'environnement continue à se perfectionner également. En plus des ascenseurs, on a maintenant des portes qui s'ouvrent avec des digicodes et des ordinateurs dans lesquels il faut entrer afin d'y lire des fichiers. Curieusement, ces Pc ont des allures de vieux matériel, avec des écrans à tube et un Os de type Dos... L'action se déroule t-elle dans les années 80 ?
Ce qui est décevant en revanche c'est qu'on est à nouveau confiné. Fini le ciel et l'air de l'épisode précédent.

Et surtout l'aventure est un peu étriqué. Il ne faudra guère plus d'une heure pour en venir à bout, ce qui laisse l'impression d'un net recul sur ce point par rapport à « To be or not to be »...

Utilisation

Très peu de changements par rapport à l'épisode précédent. Le gameplay est identique, une touche «Inventaire» s'étant seulement ajouté. Les armes se renouvellent un peu, avec notamment un beau fusil à lunette – peu utile dans cet épisode, et un Glock 19 qui tire comme un pistolet mitrailleur. L'utilisation des ordinateurs mérite peut-être quelques mots... Faite un clic droit en visant une machine ; vous êtes devant un écran noir type Dos des années 80. «Help» affiche toutes les commandes disponibles. « Dir » pour lister les fichiers contenus dans l'ordinateur. Pour afficher un fichier, tapez son nom, extension comprise. « Exit » vous fait quitter l'ordi.
Il y a quelques textes en anglais dont la compréhension nécessitera un minimum de connaissance de la langue.


Installation

Pour être utilisé, «If it Moves – shoot !» a besoin des codec de Realmedia DirectShow. Si vous avez un message d'erreur à ce sujet lors du premier lancement du jeu, télécharger ces codec ici et installez les sur votre ordinateur.
Comme pour «To be or not to be», lancez le jeu avec «Engine,exe» et choisissez la résolution d'écran avec «ScreenSettings.bat».


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Note :
**

 
 


The spear of destiny

L'aventure se poursuit dans un petit manoir où nos comploteurs sont réunis. L'objectif est, cette fois, non seulement de rassembler des documents mais de mettre la main sur le «spear of destiny», une tête de lance ornée, investie d'un fort pouvoir symbolique, avant de vous enfuir avec l'hélicoptère qui attend dans la cours du manoir.

Que dire à propos de cette épisode, qui est bien décevant ? A part l'apparition de l'herbe haute, très bien rendue, il n'y a rien de vraiment nouveau. Les décors sont beaux mais l'aventure est maigre, sans fioriture, très vite terminée. Ca ne m'a pris que 20 minutes. Visiblement, CSP Engine manque maintenant de scénaristes imaginatif. Peut-être auront nous une meilleure surprise avec le dernier épisodes ?
A suivre...


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Note : *

 


The Blob Conspiracy

La conspiration continue mais cette fois vous abandonnez votre personnage féminin, comme vous pourrez le constater en écoutant la voie mâle qui commente vos actions...  

 
 


Techniquement le moteur a progressé un peu, mais comme cette dernière démo a été mise en circulation en 2010, nous ne pouvons que constater le grave vieillissement du système.  Beaucoup de petites choses ont certes été peaufinées et, nouveauté essentielle, un système de dialogue a été implanté. Mais les plus gros défauts de CSP Engine demeurent inchangés. Notamment le comportement des bots, vraiment agaçant et dénué de toute intelligence, n'a pas évolué d'un iota.

En terme de quantité, The Blob Conspiracy est la plus imposante de toutes les démos. Pour la première fois elle comporte plusieurs niveaux – trois pour être exact – et les auteurs ont fait l'effort de l'enjoliver de quelques petites vidéos en noir et blanc qui contribuent intelligemment à l'ambiance. Nous avons donc trois environnement différents : une vieille ville pourrie, un vaste entrepôt de logistique et un château moyenâgeux, tous assez étendus. Malheureusement, aucune surprise dans le déroulement de l'histoire. Tous les procédés déjà utilisés dans les autres démos ont été recyclés et ne vous attendez à aucune nouvelle surprise. Seuls les dialogues amènent un peu de nouveauté. Ils sont d'ailleurs en anglais et exigerons de vous un minimum de maîtrise de cette langue. Rien de bien méchant toutefois.

Il n'y a toujours pas de système de sauvegarde à l'intérieur d'un niveau. En revanche, si vous avez réussi un niveau vous pouvez redémarrer le jeu à partir du suivant, ce qui est une bonne chose.



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Note : *

 
 




 
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